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MR. FRANKLIN: Criticism has been seriously made to the effect that those messages were sent entirely with the idea of getting the crew away, and of Mr. Ismay's also getting away on account of what information might come out from the crew.
I want to say that that was not in Mr. Ismay's mind. Everybody realizes the importance of getting these members of the crew away from the country at the earliest possible moment. . . .
As far as Mr. Ismay personally is concerned, he left his own personal movements entirely to us.
As far as the crew are concerned, it is the duty of everybody connected with the steamers to get a crew, under such circumstances, out of the country just as quickly as it can be done. We have always tried to do that. . .
SENATOR SMITH: I think you had better put into the record your motive in wanting to get these men out of the country.
MR. FRANKLIN: Men arriving under these extraordinary circumstances, not being on articles, are very difficult, at times, to control, because a great many people are running after them for stories, and making them presents, and taking them out in the street. They stray away, and they get into endless trouble; and they are not controllable as are seamen and firemen ordinarily from a ship when it is in the dock under the command of an officer, and everything of that sort. It is the duty of every owner or representative of an owner of a steamship, under similar circumstances, to get those men out of these temptations, and to get them away to their own homes and their own people, and where they can go back again and sign on another ship, and go to sea.
SENATOR SMITH: Is that the sole motive that you had in wanting to get them out of the country?
MR. FRANKLIN: That is the only motive I had. I never thought anything about anything else.
SENATOR BOURNE: In a case like that, if you have a sister ship, or a ship of the same company, it is used as the home of your employees, and the method of transporting them to their homes?
MR. FRANKLIN: Yes. As quickly as we can get them back.

M. FRANKLIN : On a sérieusement critiqué le fait que ces messages avaient été envoyés uniquement dans le but de faire partir l’équipage, et que M. Ismay s’en était aussi tiré en raison de l’information qui pourrait venir de l’équipage.
Je tiens à dire que ce n’était pas dans l’esprit de M. Ismay. Tout le monde se rend compte de l’importance d’éloigner ces membres de l’équipage du pays le plus tôt possible. . . .
Pour ce qui est de M. Ismay personnellement, il nous a entièrement laissé libres de nos mouvements.
En ce qui concerne l’équipage, il est du devoir de tous ceux qui ont des contacts avec les navires à vapeur de faire sortir un équipage, dans de telles circonstances, du pays aussi rapidement que possible. Nous avons toujours essayé de le faire.
LE SÉNATEUR SMITH : Je pense que vous feriez mieux de consigner au compte rendu votre motivation à vouloir faire sortir ces hommes du pays.
M. FRANKLIN : Les hommes qui arrivent dans ces circonstances extraordinaires, qui ne sont pas sur des articles, sont parfois très difficiles à contrôler, parce qu’un grand nombre de personnes courent après eux pour des histoires, et en font des cadeaux, et les sortent dans la rue. Ils s’éloignent, et ils se retrouvent dans des ennuis sans fin; et ils ne sont pas contrôlables comme le sont habituellement les marins et les chauffeurs d’un navire lorsqu’il est sur le quai sous le commandement d’un officier, et tout ce genre de choses.
Il est du devoir de chaque propriétaire ou représentant d’un propriétaire de navire à vapeur, dans des circonstances semblables, de sortir ces hommes de ces tentations, et de les emmener chez eux et dans leur pays, et où ils peuvent retourner et signer sur un autre navire, et aller en mer.
LE SÉNATEUR SMITH : Est-ce la seule raison pour laquelle vous vouliez les expulser du pays?
M. FRANICLIN : C’est la seule raison que j’avais. Je n’ai jamais pensé à autre chose.
LE SÉNATEUR BOURNE : Dans un cas comme celui-là, si vous avez un navire jumeau, ou un navire de la même compagnie, il est utilisé comme domicile de vos employés et comme moyen de les transporter jusqu’à leur domicile?
M. FRANKLIN : Oui. Aussi rapidement que possible.

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